Après les institutions mardi, place à la politique étrangère: Marine Le Pen aborde mercredi un terrain délicat face à Emmanuel Macron, avec l'objectif d'asseoir sa stature présidentielle.
La campagne du second tour a démarré sur les chapeaux de roue et s'envenime, les deux finalistes s'affrontant à distance sur les retraites, le pouvoir d'achat, l'Europe et le régalien.
Chacun lorgne aussi les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, arrivé en troisième position dimanche soir avec 21,95% des voix.
Clairement à l'offensive, le candidat-président multiplie les bains de foule et longs échanges avec les citoyens.
Et il ne manque pas une occasion pour tacler son adversaire, l'accusant de dire des «carabistouilles» sur l'Europe et d'avoir un projet qui induit le «nationalisme» et «le retour de la guerre».
Marine Le Pen n'est pas en reste, accusant Emmanuel Macron «d'avoir peur du peuple» et disant ne faire «aucune confiance» au président sortant qui s'est dit prêt, par exemple, à «bouger» sur sa réforme des retraites.