Le directeur de la Santé indique qu'il y a bien "un effet vacances" en ce qui concerne les infections covid. "On constate que les résidents se font contaminer à l'étranger, sur leur lieu de vacances", souligne-t-il en faisant notamment référence au cluster géant des Baléares.

Fin juin, une centaine d'étudiants avaient été infectés sur l'île de Majorque, dont au moins onze étudiants de l'Ecole européenne de Luxembourg.

En revanche, il n'y a pas "un plus grand risque d'être infecté à l'étranger qu'au Luxembourg", souligne le directeur de la Santé, ajoutant que cela dépend surtout "du comportement de chacun".

A l'étude en Allemagne et en Belgique, l'injection d'une troisième dose vaccinale fait encore débat au Luxembourg. 

A ce stade, les autorités sanitaires la réservent aux personnes "très vulnérables", rappelle le Dr Schmit, c'est à dire aux patients immuno-déficients, souffrant de graves maladies ou ayant subi une greffe. En tout, une centaine de troisième dose ont été injectées au Luxembourg.

Le directeur de la Santé indique cependant que le Conseil supérieur des maladies infectieuses étudie en ce moment la possibilité d'étendre la mesure "aux personnes plus âgées". En revanche, les experts "sont plus réticents" en ce qui concerne le reste de la population, "d'autant que le vaccin est efficace, notamment chez les jeunes", relève le Dr Schmit. 

Si certaines personnes espéraient voir leur certificat de guérison prolongé au-delà des 180 jours, justifiant d'un taux encore élevé d'anticorps, une telle mesure est "impossible" précise le ministère de la Santé. 

"Il s'agit d'une loi européenne, que nous devons respecter. Même la ministre ne peut pas accorder de passe-droit", précise le directeur de la Santé qui a été sollicité "à plusieurs reprises" sur la question.

Ce certificat peut être présenté comme preuve d'un bon état de santé à l'entrée de certains évènements culturels ou pour voyager. Passé le délai de 180 jours, les anciens malades devront donc se tourner vers le test PCR ou la vaccination.