Si les écoliers et lycéens ont repris le chemin de l'école le 11 janvier dernier après une semaine de cours à distance, cette rentrée s'était faite dans la crainte des infections covid. Autrement dit, non sans adaptations. 

Outre le retour du système en alternance dans les grandes classes, des détecteurs de CO² ont également fait leur apparition dans les salles de classe, comme annoncé fin décembre. Si les activités péri- et parascolaires ont de leur côté été maintenues, elles ont elles aussi été très encadrées.

Face aux variants, plusieurs pays d'Europe ont renforcé leur protocole sanitaire sur les bancs de l'école. En France, l'apparition d'un cas confirmé parmi les élèves implique que ses camarades de classe soient identifiés comme «contacts à risque», soulignait ainsi le ministère lundi. 

Selon les experts britanniques, la nouvelle forme du virus posséderait «une incidence plus élevée» parmi les plus jeunes, d'où la nécessité d'un renforcement du dispositif. Des précautions d'autant plus importantes que les 16-54 ans seront vaccinés après leurs aînés. 

Selon les données du ministère de la Santé, pour la semaine du 18 au 24 janvier, 146 élèves du fondamental et du secondaire ont été diagnostiqués positifs au covid-19. Des chiffres bien loin des pics enregistrés à plus de 300 élèves infectés chaque semaine entre la mi-novembre et la mi-décembre.