Les médecins et les professions de santé exerçant à titre libéral sont invités à opter pour un engagement auprès du service public sous forme d’un contrat de travail à durée déterminée en tant qu’employé privé de l’État. Il s’agit des professions de santé suivantes : aide-soignant, assistant-senior, assistant technique médical, infirmier, infirmier en anesthésie et réanimation, infirmier en pédiatrie, infirmier psychiatrique, infirmier gradué, sage-femme, assistant d'hygiène sociale, podologue, assistant social, diététicien, ergothérapeute, laborantin, masseur, masseur-kinésithérapeute, ostéopathe, orthophoniste, orthoptiste, pédagogue curatif et rééducateur en psychomotricité. Il en est de même pour les psychothérapeutes.

Tous les professionnels de santé qui se sont inscrits dans la réserve nationale seront contactés d’office afin de vérifier leur intérêt concernant un contrat d’employé d’État. De plus amples renseignements peuvent être demandés au 247 73 210 ou par mail à ressources.covid-19@ms.etat.lu.

«Il est difficile de trouver un produit actuel dont la sûreté soit aussi bien prouvée que la chloroquine.» Voilà ce qu’affirme le professeur Raoult, un infectiologue français dans un article publié le 16 mars dernier. Mais cette molécule (utilisée dans les traitements contre le paludisme) et son dérivé l’hydroxychloroquine font débat.

En cause notamment, les méthodes de recherche peu rigoureuses du spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes. Par ailleurs, aucune mention n’est faite des effets indésirables et contre-indications. La chloroquine, comme l’hydroxychloroquine, ne peuvent cependant pas être considérées comme des substances inoffensives. 

Ainsi, bien que certains souhaitent généraliser ces molécules comme traitement contre la pandémie de covid-19, les autorités sanitaires, et notamment l'Organisation mondiale de la santé (OMS), appellent à la prudence.

La piste est toutefois creusée. Un essai clinique européen, baptisé Discovery, a ainsi été lancé le 21 mars. Destiné à évaluer quatre traitements expérimentaux contre le Covid-19, il est coordonné par l’Inserm et inclura 3.200 patients européens hospitalisés au Luxembourg, en Belgique ou encore en France.