Dans une interview accordée lundi à la radio Deutschlandfunk, Jean-Claude Juncker a qualifié le Brexit de «point culminant d'une tragédie continentale» dans laquelle l'Europe se trouve encore.
L'actuel président de la Commission assure «ne pas être optimiste quant à la possibilité de trouver des accords alternatifs au "backstop" (solution pour empêcher toute frontière physique entre les deux Irlandes, ndlr)». Il continue d'espérer des propositions alternatives, mais «le temps presse», vu qu'«il n'est pas possible de rouvrir les négociations».
Un Brexit désordonné conduirait à un chaos sans espoir, tant sur les îles que sur le continent. «Ceux qui aiment leur pays - et je suppose qu'il y a encore des patriotes en Grande-Bretagne - ne veulent pas souhaiter un tel sort à leur pays», a-t-il indiqué.